C'est (surtout dans les régions septentrionales) la période de grande reprise de la végétation, avec, cependant, des risques persistant de gel, surtout pendant la première partie du mois. Les chutes de température ne font plus craindre un gel complet des mottes. Il faudra bien sûr veiller à la protection des espèces d'extérieur gélives.

Fin mars et début avril sont considérés comme les meilleures périodes de transplantation pour les conifères, alors qu'il n'est généralement plus temps de le faire pour les feuillus, déjà en pleine activité. C'est aussi une excellente période pour les greffes et, en particulier, pour le greffage en fente des conifères.

Les arbustes à floraison printanière sont au mieux de leur forme et brillent de toutes leurs couleurs. On veillera, comme en mars, à éliminer les fleurs fanées au fur et à mesure. Dès que ces arbustes seront totalement défleuris, on procédera à la taille de formation. Il ne faut pas tarder à effectuer cette opération, qui doit intervenir avant l'apparition des nouvelles pousses car c'est sur le bois de l'année précédente que se forme la floraison. Tailler tardivement ces arbustes empêche toute floraison l'année suivante.

Si la saison est très clémente, il faut veiller à contenir un démarrage trop brutal de la végétation en limitant les arrosages, en n'apportant pas encore d'engrais et en pinçant si nécessaire. La fin du mois d'avril constitue la bonne période pour le prélèvement des conifères dans la nature. C'est aussi l'époque où l'on peut commencer à transplanter dans les régions de motagne, si le sol est dégelé.

C'est la bonne période pour rempoter les conifères (avant la pousse). On en profitera pour tailler les racines.

Avril, comme mars, est le mois des semis. Si l'on place les godets sous châssis, il faudra veiller à les ouvrir dès la levée, pour bien aérer les jeunes plants, et éviter de les exposer à un soleil trop violent. L'arrosage des jeunes semis doit être modéré, une trop forte humidité dans un milieu confiné pouvant entraîner la fonte des semis, maladie faisant dépérir les jeunes lants très rapidement.